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Couche de Base, Ombrage, Tout d’un Seul Coup ! – Des Conseils d’Élite pour la Contrast, de la Part du Warhipster

La semaine dernière, nous avons parlé avec Vincent Knotley de son amour pour les peintures Contrast, mais ce n’est pas le seul expert en peinture de figurines à chanter leurs louanges. Josh Hill – alias le Warhipster sur YouTube – produit des dizaines de guides sur des techniques avancées à appliquer avec la gamme Contrast, nous avons donc discuté avec lui de ce qui en fait un élément aussi essentiel de son répertoire.

Josh : La première chose que j’adore avec les peintures Contrast, c’est leur polyvalence et la facilité de s’en servir de façons différentes. En le manipulant bien ou en employant la bonne technique, n’importe quel outil peut servir à faire diverses choses ; chez nous aussi, une peinture Base peut être transformée en lavis, un glacis peut être utilisé en brossage à sec, ce genre de chose. Je me suis rendu compte qu’avec les peintures Contrast, ce détournement de l’outil de départ demande significativement moins de temps pour parvenir aux effets que je recherche. 

C’est une peinture de base, mais c’est aussi un lavis. Elle peut servir pour un fondu ou un glacis, pour salir ou pour piqueter, et très souvent, directement au sortir du pot, ou avec une dilution minimale. Par sa nature même, c’est une peinture qui vous fait gagner du temps, et qui accélère aussi les techniques et les astuces. S’en servir pour poser les couleurs de base demande généralement une seule couche sortie tout droit du pot. Le bénéfice est énorme !

La Contrast a accéléré presque tous les aspects de mon processus de peinture, même avec des couleurs connues pour être hasardeuses, comme le jaune ou le blanc. Pour vous donner un exemple, j’ai peint un Gardien du vaisseau-monde Iyanden pendant le week-end, et en 25 minutes, il a été Paré au Combat ! Avant la Contrast, j’ai probablement dû passer ce temps rien que sur les quatre premières couches de jaune. 

C’est important d’être délicat et de ne pas en utiliser trop ni trop peu. Essayez de vous dire que vous êtes en train d’utiliser un feutre (avec lesquels, grosso modo, la saturation double quand on repasse dessus avec la même couleur), et ça vous évitera d’avoir un rendu inégal quand vous retoucherez vos erreurs.* Les peintures Contrast mettent plus longtemps à sécher, alors plutôt que de multiplier les petits coups de pinceau pour poser une couleur, employez de longs coups de pinceau afin que la peinture dispose d’une plus large zone pour se lisser d’elle-même. Procédez une plaque à la fois, une section ou un muscle à la fois, et faites méthodiquement le tour de la figurine.

La bonne façon de juger de la quantité de Contrast sur vos pinceaux, c’est qu’il faut qu’il y en ait assez pour que le pinceau soit humide, mais pas au point qu’une goutte commence à se former au bout. Si vous trempez votre pinceau, que vous le tenez pendant deux ou trois secondes, et qu’il donne l’impression de commencer à s’épaissir à l’extrémité, c’est qu’il est trop chargé. Enlevez de la peinture en posant simplement votre pinceau sur le bord du pot (ou comme je le fais, sur mon pouce) et vous serez parés !

Oh, et très important : n’utilisez pas d’eau avec les Contrast ! Surtout pas ! L’eau leur fait quelque chose qui commence à séparer les couleurs à l’intérieur de la peinture, et ça laisse ce qu’on peut décrire comme une espèce de marque, comme un anneau fin sur l’extérieur de la zone peinte. Les médiums, quant à eux, ne produisent pas cet effet ; le Lahmian Medium et le Contrast Medium fonctionnent très bien tous les deux chacun à leur manière. 

Le Contrast Medium permet au pigment de se répartir sur une zone plus large pour que vous ayez une couleur plus diluée. Le Lahmian Medium utilisé en grande quantité produira à peu près la même chose, mais j’ai trouvé qu’en plus petite quantité, il était très bien pour améliorer l’écoulement de la Contrast. Pour moi, personnellement, quatre volumes de peinture Contrast pour un de Lahmian Medium, c’est la bonne formule pour rendre les couleurs sombres un peu plus faciles à appliquer (comme le Stormfiend, le Dark Angels Green ou le Shyish Purple).

Ça peut être dur de savoir par où commencer quand on veut se constituer une palette de peintures Contrast, mais si je devais répondre, je dirais que le Black Legion, le Baal Red et l’Imperial Fist sont assez incroyables. Avec eux, on obtient facilement une base forte, et on peut ensuite se servir d’autres couleurs et de lavis par-dessus pour les modifier. Comme le Black Legion avec du Nuln Oil par-dessus, qui est probablement la meilleure façon et la plus rapide que j’aie jamais utilisée pour obtenir un noir bien enrichi.

Les autres peintures que je mettrais dans le top de mes recommandations seraient le Cygor Brown, le Skeleton Horde, le Black Templar, le Guilliman Flesh et le Talassar Blue. Non seulement leurs teintes sont très belles rien qu’en elles-mêmes, mais elles sont très polyvalentes – le Cygor Brown dilué au Contrast Medium prend une teinte marron-rouge exceptionnelle, et le Black Templar est excellent pour les détails gris foncé, ou juste pour l’utiliser par-dessus d’autres peintures et créer une version plus sombre de la couleur de base en dessous.

Essayez-les, et vous serez surpris de l’impact qu’elles vont avoir sur vos résultats. Vous pourrez même élaborer vos propres astuces, et ce sera votre tour de les partager avec d’autres !

Merci Josh ! La semaine prochaine, nous parlerons entre nous, avec les égarés et les damnés de Warhammer Community, sur la façon dont nous utilisons la Contrast. Soyez au rendez-vous, et nous vous révélerons quel bout du pinceau va dans la peinture, et plein d’autres choses encore !

D’ici là, l’équipe de Warhammer TV a mis en ligne un épisode de premier choix, gratuit, avec encore plus de conseils pour la Contrast, intitulé Contrast Tips and Tricks. Vous pouvez le visionner ici.

* Car tout le monde fait des erreurs !